Mon Portrait

dépression

Qui je suis ?

Je suis Rozenn GEORGEAIS. Mon prénom selon un journaliste, sent bon la Bretagne, les ajoncs et la bruyère. Heureusement qu’il n’a pas ajouté : la marée basse, ce qui aurait été beaucoup moins flatteur… Je suis née en mars 1975. Pour connaître mon âge, je vous laisse faire le calcul : ça change tous les ans.

J’ai rentabilisé mon diplôme d’infirmière pendant plus de 20 ans. Je me suis spécialisée, successivement,  en cancérologie, soins palliatifs, le monde du handicap et sur la santé mentale. Des secteurs où la relation, le prendre soin participent à l’amélioration du bien-être de la personne.

Et puis un jour, le burn out m’a attaquée par surprise. Ce que ça m’a fait ? Tout pareil que dans cette scène du « Corniaud »

A partir de là, moi aussi je me suis mise à beaucoup moins bien marcher… Moi qui grâce à mon métier d’infirmière étais partie à l’étranger explorer d’autres manières de concevoir le soin, qui prenais mon sac à dos pour partir seule à l’aventure, je ne pouvais plus sortir de chez moi, figée par des crises d’angoisses, des vertiges et autres somatisations de mon corps et de mon esprit en surchauffe. J’étais devenue étrangère à moi-même. J’avais des réactions, des sensations, des émotions que je ne comprenais pas. Je me suis faite aider par mon médecin, par un psychologue. Je pensais que le parcours serait linéaire : le truc du coup de pied au fond de la piscine pour remonter et retrouver de l’air. Bon, ben en fait, ça a pris un peu de temps… J’ai fait des pas en avant, des pas en arrière, des pas de côté. Et au final, je vais bien !

Mais pendant cette période de chaos, dont le ressenti a sans doute des similitudes avec d’autres situations de bouleversement, il m’a vraiment manqué quelque chose ou plutôt quelqu’un. Une personne qui vienne me voir, quelqu’un qui gère avec moi ou pour moi les corvées quotidiennes, les papiers administratifs pour la mutuelle, les assurances et qui soit en même temps une présence réconfortante. Une sorte de bonne copine, mais à qui j’aurais pu tout dire, car nous n’aurions pas de lien affectif. Pouvoir tout dire, même ce qui ne se dit pas. Quelqu’un que je n’aurais pas eu à écouter en retour. Quelqu’un qui n’aurait pas eu peur de mes larmes, ni de mes silences, ni de ma colère.

Origine du projet

C’est à partir de ce constat et de mes compétences d’infirmière que j’ai commencé à façonner « Pendant ce temps là… ». Pendant ce temps-là, c’est ce temps où l’on se retrouve en marge de notre vie habituelle, où l’on se retrouve ébranlée par une maladie, un deuil, l’arrivée d’un enfant, un licenciement,… Et c’est aussi un temps pour  que vous soyez rassurée, soulagée, entourée, accompagnée, écoutée, soutenue, égayée, divertie, enroulée comme un burrito, par moi, si vous le souhaitez.

Pour ne pas être prise au dépourvu les jours où mon moral est en bas, j’ai listé les petits plaisirs qui me font du bien quel que soit mon état émotionnel.  Boire du chocolat chaud ou une tisane, l’odeur de la cannelle, lire, faire des listes (comme celle-ci !), malaxer la pâte à biscuits avec mes mains (propres) et les regarder cuire dans le four,marcher sur les bords de Loire, mon chat, les carnets (j’en ai plein mais ils sont trop beaux pour écrire dedans, j’aime les feuilleter…),du coup écrire dans des carnets moches,sentir le soleil sur mon visage, éplucher des légumes, préparer et manger une soupe, rire et faire rire, mettre de la musique et danser, inventer des histoires, jouer de la batterie (j’ai commencé cette année).

C’est ce genre de choses et bien plus encore que je vous propose que nous fassions ensemble.

Dans l’onglet Mes services, je vous explique comment se passe mon intervention.